A LOmbre Des Maris Série 2 Sixième Partie : Salah, Le Mari De Farida
Mais si l'on tombe, hélas! sur des maris infâmes,
Certains sont si courtois, si bons si chaleureux,
Que, même après avoir cessé d'aimer leur femme,
On fait encore semblant uniquement pour eux.
Georges Brassens A lombre des maris
Nous vécûmes Imène et moi une vraie vie de couple. Sauf que notre vie amoureuse était
exclusivement diurne. Jamais, contrairement à Farida, qui passa nombre de nuits avec
moi, Imène navait pu découcher. Ses parents nacceptaient aucune liberté pour leur
fille, si ce nest celle daller à luniversité et de fréquenter Farida, qui avait
continué tout ce temps là de laider dans son apprentissage de la langue française.
Dailleurs, malgré ses multiples absences aux cours, parfois pendant des journées
entières quelle passait en ma compagnie, elle réussissait aux examens, haut la main.
Farida, qui continuait de laimer tendrement, était une femme cultivée, dont les cours
et les conseils se sont avérés efficaces pour létudiante. Cétait ce qui poussait les
parents de la fille à la laisser la fréquenter assidument et à lui permettre de passer
une partie de ses week-ends avec elle en fait avec nous, Farida et moi.
Notre ménage à trois, parfois même à quatre, en y incluant Soraya, mon assistante, qui
exigeait de temps en temps sa part de bonheur. En fait avec elle, cela se passait
toujours bien parce quelle nexigeait pas de moi que je lui sois fidèle, ni même que
je moccupe delle en permanence. Elle était la fée du bureau. Cétait là quelle me
secondait avec beaucoup de compétence et de fidélité. Cétait là aussi que de temps en
temps elle soffrait à moi avec passion et sans aucune restriction. Je lavais
beaucoup maltraité au cours de ces années, mais jamais elle ne men voulut. Elle se
contentait du peu que je lui offrais, et me le rendait au centuple.
moi, comme une vraie mère poule.
Au bureau, elle soccupait pratiquement de tout. Elle et les directeurs qui
mentouraient prenaient en charge tout ce qui était rébarbatif dans le travail. Ils ne
me laissaient que les décisions stratégiques et les réunions avec les autorités. Si
bien, que javais beaucoup de temps libre, que je passais agréablement avec mes
femmes. Cétait une période où jétais comme un coq en pâte. Choyé par mes trois
amours.
Avec Imène, pendant près de deux ans, cela avait été le paradis. Nous étions un couple
très amoureux lun de lautre. Un véritable amour passion qui nous avait entrainés
vers les sommets du bonheur. Farida en était un peu jalouse, parce quelle aussi
disait maimer et surtout aimait Imène dun amour exclusif, si lon exceptait ma
présence. Cétait presque à contrecur quelle macceptait comme amant de la fille.
Parfois, elle se sentait délaissée par Imène et moi, trop occupés à nous aimer. Elle
prenait la chose avec philosophie avec tout de même une pointe de jalousie quelle
laissait paraître sous un sourire un peu contrit. Parfois, elle marmonnait, que
cétait sa faute à elle, si je labandonnais comme cela : cétait elle qui me lavait
présentée et cétait aussi elle qui avait absolument voulu que je sois son amant. Cela
ne durait jamais longtemps. Elle ne pouvait plus se passer de nous. Nous étions
devenus indispensable à son équilibre psychique et sexuel. Elle préférait cette
situation, où elle recevait une part non négligeable damour de ma part et de la part
dImène, plutôt quelle perde tout, en faisant la gueule et nous faisant la guerre.
Imène aussi avait beaucoup de tendresse parfois, elle disait même de lamour pour
Farida, avec laquelle elle continuait de prendre du plaisir.
Malgré quelle soit devenue accro à moi un homme Imène continuait dapprécier les
moments torrides quelle passait au lit avec Farida.
et avec ma participation mais parfois toutes seules, dans la maison de Farida. Elle
ne cherchait donc pas à faire de la peine à son amie et amoureuse. Pourtant, elle
était dun tempérament entier et jaloux. Elle me voulait pour elle toute seule. Et
elle me le répétait à satiété. Si jamais menaçait-elle elle me surprenait avec une
autre femme, en dehors de Farida et marginalement de Soraya, qui étaient là avant
elle, elle marracherait les yeux. Et ce nétait pas quune menace en lair. Ma belle
vénus noire savait être méchante, quand il lui fallait protéger ce quelle considérait
comme sa propriété. Jétais sa propriété et javais fini moi le coureur invétéré de
jupons par aimer cette situation.
En un mot nous étions un vrai couple. Un peu bizarre, il est vrai. Nous nous aimions
avec passion et nous vécûmes deux années de bonheur parfait. Nous faisions lamour
presque tout le temps : à deux et à trois, quand Farida venait se mêler à nous,
exigeant sa part de bonheur. Nous la lui donnions avec plaisir, vu quavec elle,
cétait toujours du délire ! Elle était tellement imaginative que nos séances à trois
finissaient toujours en feu dartifice. Tout y était passé : les concours de la
meilleures suceuse (celle qui arrivait à supporter le plus longtemps mon manche au
fond de sa gorge, sans et vomir); du meilleur cunnilingus (tous les trois,
nous bouffions à tours de rôle la chatte de lune ou de lautre et jugions de
lintensité des orgasmes provoqués.) Farida se transformait même en homme, pour
permettre à Imène de connaître les sensations super jouissives dune double
pénétration. Elle séquipait dun énorme sexe quelle fixait à ses hanches à laide
dun ceinturon et tirait la fille par le cul ou le con, selon que je la tirais moi-
même par lun ou lautre des trous.
Parfois, cétait Imène qui jouait à lhomme pour rendre la monnaie de sa pièce à
Farida.
devenir son jeu favori. Et à ce jeu, elle avait largement dépassée son amie, qui
pourtant avait toujours adoré le goût et la viscosité du sperme. Imène aimait quand je
lui éjaculais directement dans la bouche. Elle gardait longtemps le foutre sur sa
langue, la sortait pour nous montrer le liquide visqueux et lavalait à petites doses,
en nous regardant avec ses yeux brillants et moqueurs. Mais avec le temps, elle avait
inventé un autre jeu, tout aussi érotique: elle me demandait de baiser Farida, et
déjaculer dans sa chatte ou même dans son cul et attendait, le regard brillant de
lubricité, que le foutre sortît de son trou sous leffet des spasmes vaginaux ou
anaux, pour aller lécher le tout et lavaler. A chaque fois, elle nous regardait en
riant, très fière de ce quelle venait de faire. Il faut dire que cétait tellement
émoustillant que je me remettais à bander comme un âne. Farida aussi sessaya à ce
jeu. Et rapidement ce fut le concours entre elles, me poussant à les baiser plusieurs
fois de suite, lune après lautre et à éjaculer des quantités incroyable de sperme en
elle. Heureusement que, de ce côté-là, la nature mavait bien pourvu.
Les choses durèrent ainsi environ deux années. Nous nous étions installés tous les
trois dans une vie passionnante. Nous étions heureux. Il ny eut jamais aucune trace
de nuage entre nous. Jusquà ce maudit jour, où Imène en pleurs, vint nous annoncer
que ses parents avaient décidés de la marier. Ce nétait davoir à nous quitter Farida
et moi qui la paniquait. Cétait la peur que lon découvre la perte de sa virginité.
Elle nous disait quelle avait tenté de refuser le mariage, en invoquant des tas de
raisons ses études quelle voulait continuer, son jeune âge, le fait quelle ne
connaissait pas le prétendant, etc.
choisi un mari et elle devait accepter. Cétait comme cela et pas autrement. Et en
plus, le mari en question était un fils de grande famille du sud du pays, riche et
vivant dans un pays du Golfe. Il lui fallait prendre femme : une femme du pays.
Ce fut le malheur qui tomba sur nous. Il nous faisait perdre à Farida et à moi,
lamour de notre vie. Il me sembla quImène, ladorable Imène, acceptait trop
facilement lidée de se marier et de nous quitter. Cétait pour elle dans lordre des
choses. Elle ne pouvait pas sopposer à ses parents, même si elle savait quelle
pouvait compter sur nous pour la protéger : je lui avais même proposé de demander sa
main à son père et de faire delle ma femme. Peine perdue. Son père, répondit-elle,
nacceptera jamais de donner sa fille à un homme de mon âge, divorcé de surcroît.
Lhomme quil lui destinait était non seulement jeune, mais surtout faisait partie
dune famille influente. En salliant à elle, cétait des possibilités daffaires
faramineuses qui se présentaient à lui. Le choix était donc vite fait.
Imène accepta donc le mariage et demanda à Farida de lui arranger un rendez-vous avec
la gynécologue de Kabylie et de lui régler son problème dhymen. Cela se fit en deux
temps trois mouvements; dans la journée, sans hospitalisation et sans découchage.
Imène redevint une jeune fille « entière » à qui plus rien ne manquait. Elle pouvait
donc se marier sans problèmes. La dernière fois que je la vis, elle me paraissait
rassurée et même, me semblait-il, heureuse. Je sais que cétait la jalousie et la
frustration qui me faisaient penser ces choses, mais je ne pouvais pas menlever de
lesprit que la fille acceptait la chose avec tellement de philosophie, que cela ne
pouvait pas signifier autre choses. Elle en avait assez de moi et voulait connaître
autre chose : un homme, plus jeune, plus beau et plus riche. Cela me rappela le
mariage, plus de vingt ans auparavant, de Fadhela, mon amour de jeunesse. Jétais dans
la même situation de détresse. Et ma rancur pour Imène se développa tellement en moi,
quelle en devint une obsession. Même Farida, pourtant aussi concernée et trahie que
moi, ne put rien pour calmer ma peine.
Et comme quand javais perdu Ghania après son accouchement jétais devenu
insupportable et injuste envers tout le monde, et surtout envers Farida, que
jaccusais davoir été à lorigine du mariage dImène. Je lui reprochais davoir
arrangé son histoire dhymen, alors quelle aurait pu ne rien faire et contraindre la
fille à refuser le mariage. Je savais que jétais injuste, mais je persistais dans
cette voie pendant au moins trois mois. Ce ne fut que quand, la fille partit
définitivement pour Dubai avec son mari (Farida, qui en tant quamie de la famille
avait assistée au mariage, mapprit que la nuit de noces dImène sétait très bien
passée, et que la supercherie de lhymen raccommodé navait pas été découverte) que je
commençais à reprendre raison et à mexcuser platement auprès de Farida, qui avait
tout subi de moi, sans men vouloir et sans même protester.
Et quand, nous nous retrouvâmes chez moi la première fois, depuis lannonce du
mariage dImène Farida pleura toutes les larmes de son corps. Elle était aussi
touchée que moi, mais nen avait jusque là, rien laissé voir. Elle avait aimé
tendrement la fille et lavait perdue à jamais. Cela avait laissé un énorme vide en
elle. Elle me dit, le visage plein de larmes, quelle navait plus que moi, et quelle
souhaitait que je reste avec elle. Que je la garde auprès de moi. Quelle maimait
énormément - dun amour différent de celui quelle portait à Imène - et quelle
souffrirait trop si elle me perdait moi aussi. Jétais vraiment ému par les
confidences de Farida. Emu et fier de susciter en elle ce type de sentiments. Je lai
prise dans mes bras, et la serrai très fort. Comme pour la faire pénétrer en moi et
que nous ne fassions plus quune seule personne.
Ce jour là nous fîmes lamour comme autrefois avec beaucoup de plaisir. Pendant
quelque temps, lombre dImène plana sur nous et nous empêcha dêtre vraiment heureux.
Et puis petit à petit, la vie reprit son cours et le couple que nous formions Farida
et moi se stabilisa. Nous nous voyons très souvent toujours chez moi et parfois
nous passions la nuit ensemble à batifoler comme de jeunes amoureux. Et puis, un jour,
sans trop savoir pourquoi, elle se mit à me parler de Salah, son mari.
/
Cela faisait maintenant près de trois ans que nous nous connaissions, Farida et moi
et que nous sommes devenus amants. A aucun moment, elle ne mavait encore parlé de son
mari. Je savais quil existait, mais je navais jamais eu la curiosité de la faire
parler de lui. Javais toujours pensé quil était quantité négligeable et pour moi, ce
nétait que le cocu de service. Dans toute ma vie amoureuse, je navais jamais cherché
à connaître les compagnons des femmes avec lesquelles je faisais lamour. Dune part,
cela ne mintéressait pas et, dautre part, je métais toujours dit que sil
marrivait de lier amitié avec le mari dune de mes maîtresses, je cesserais
immédiatement de la fréquenter.
Au tout début, je navais aucune idée de ce que cherchait Farida, en me parlant de son
mari. Peut-être, me dis-je quil sagissait dun sentiment de culpabilité quelle
était entrain de couver. Elle se sentait coupable de le tromper et dy prendre autant
de plaisir. Pendant plusieurs jours, elle ne voulut pas aller plus loin que me parler
de lui par allusion. Mon mari est comme ci ; mon mari est comme ça. Il ma dit ceci ;
il ma dit cela. Et puis un jour, elle minvita chez elle, pour y dîner en compagnie
de son mari. Elle avait fini par prendre le taureau pas les cornes et me raconter sa
vie avec Salah, depuis quils sétaient connu, jusquà ce jour où elle voulait nous
mettre en contact, lun avec lautre.
Elle commença par me dire que Salah connaissait mon existence, ainsi que le type de
relation que nous entretenons. Il me connaissait de nom et de renom : elle lui aurait
raconté que jétais un amant vraiment à la hauteur, ce qui expliquait la durée de
notre relation. Elle lui aurait même avoué quelle était très amoureuse de moi, et
quelle aimerait me garder avec elle toute sa vie. Je tombais des nues. A aucun
moment, je naurai cru que le mari de Farida était au courant des infidélités de sa
femme. Infidélités qui duraient depuis longtemps; bien avant que nous fassions
connaissance, elle et moi. Petit à petit, elle me raconta lhistoire un peu bizarre du
couple quils formaient depuis une trentaine dannées. Par bribes, javais pu
reconsti toute lhistoire.
Farida et Salah sétaient connus à la faculté de droit dAlger. Elle était en première
année et lui, haut fonctionnaire, faisait des piges à luniversité, en tant
quenseignant de droit administratif. Elle navait pas aimé son cours tellement
rébarbatif dautant quil était un piètre pédagogue. Par contre, elle lavait trouvé
tellement beau ! Il avait une dizaine dannées de plus quelle et était marié. Mais
cela lui importait peu. Elle en était tombée follement amoureuse et à, à peine vingt
ans, elle avait décidé que cet homme allait devenir le sien. Elle était assez jolie et
surtout avait un superbe corps. Et tout en elle nétait que sensualité. Elle neut
aucune peine à le séduire et à devenir sa maîtresse. Salah avait été pour elle elle
était encore vierge et inexpérimentée lamant auquel elle avait toujours rêvé. Un
amant très attentionné, virile et imaginatif. Il lui apprit tout sur le sexe et
lérotisme. Ils se rencontraient tous les jours dans une garçonnière dont il disposait
depuis très longtemps et quil avait gardée - en secret de sa femme pour ce genre de
rendez-vous galants.
Ils saimèrent longtemps, avant que la femme de Salah découvre linfidélité de son
mari et le quitte. Ce fut une bénédiction pour tous les deux, qui ne se cachèrent plus
et vécurent leur amour au grand jour. Ils finirent par se marier, une année environ
après que soit prononcé le divorce de Salah. Ce dernier avait abandonné définitivement
ses velléités pédagogiques et se consacra totalement à son travail de haut
fonctionnaire. Il prit sa retraite à cinquante ans (une retraite confortable qui
faisait de lui un privilégié, parce quadossée à lévolution salariale du dernier
poste quil avait occupé) et bricola un temps, de ci de là, surtout pour soccuper.
Leur vie amoureuse avait été une suite de bonheur sans tache. Sexuellement, il fut
toujours à la hauteur. Il aimait vraiment le sexe et lérotisme. Et il lui avait tout
appris. Elle avait connu avec lui des moments merveilleux. Leurs ébats avaient été de
véritables feux dartifice. Même la période de grossesse et la naissance de Rayane,
leur unique , ne changea rien à leurs pratiques érotiques. Farida disait quelle
avait été vraiment au comble du bonheur pendant vingt-cinq ans. Salah avait été pour
elle un mari fidèle, un amant merveilleux et un mentor dans sa vie quotidienne. Et
puis, à cinquante ans, il tomba malade. Il attrapa deux maladies dues une hygiène de
vie déficiente: le diabète et une insuffisance cardiaque. Deux maladies qui eurent t
un effet immédiat sur sa virilité. Il avait essayé de cacher son état pendant un
temps. Il prit plusieurs traitements, mais rien ny fit. Sa puissance sexuelle dont
il était tellement fier disparaissait petit à petit.
Il en était devenu honteux. Il nosait plus approcher sa femme, de peur quelle le
pousse à lui faire lamour. Longtemps, il avait tergiversé, nosant pas lui avouer
linnommable. Il avait quelquefois pris la fameuse pilule bleue qui lavait fait
bander, comme autrefois, et lavait aidé à tirer Farida en essayant de donner le
change. Mais le médecin lui avait déconseillé de continuer, vu létat de son cur.
Farida, qui ne soupçonna pas une seule seconde que son mari pût être malade, avait
pensé à toutes les éventualités. Dont la plus probable pour elle était lexistence
dune autre femme. Elle laccusa de la tromper. Ce à quoi, il lui jurait quil nen
était rien. Et comme la situation perdurait, elle ne le crut pas. Et puis, un jour,
poussé à bout par son épouse qui lui reprochait de ne plus laimer et de navoir pas
le courage de le lui avouer, il lui dit la vérité. Une vérité quelle reçut comme un
coup de massue sur la tête.
Salah ne pouvait plus lui faire lamour comme avant : avec autant de virilité et de
savoir faire. Elle ne verrait plus en état dérection, son magnifique manche, long,
fin et dur comme de la pierre. Et il ne pilonnera plus avec force et fureur aucun de
ses trous. Elle ne lentendra plus ahaner comme un bucheron en la tirant. Et surtout,
elle ne le verra plus sourire de bonheur après leurs ébats. Et de fait Salah devint
triste et difficile à vivre. Elle avait beau lui dire que ce nétait rien et quil ny
avait pas que le sexe dans la vie, elle ne réussissait quà lassombrir encore plus.
Il ne criait pas ; ne laccusait pas ; ne devenait pas injuste, comme laurait été
nimporte quel homme qui aurait perdu la chose qui lui soit la plus chère : sa
virilité. Il devint seulement chaque jour, un peu plus neurasthénique.
Et puis, un beau jour tout sestompa : il se reprit à sourire et à plaisanter, comme
au bon vieux temps. Cétait comme si le problème qui était à lorigine de sa déprime
avait subitement disparu. Farida était étonnée, sans comprendre la raison de ce
retournement de comportement. Il ne lui dit rien pendant encore quelques jours, comme
sil était entrain de réfléchir à la meilleure manière de lui présenter les choses.
Comme sil en était encore à peser dans sa tête les pour et les contre de la décision
quil semblait avoir prise.
Puis, il lui parla longuement. Il lui parla à la manière du mentor quil avait
toujours été pour elle. Et ce quil lui annonça la sidéra tellement, quelle ne sut
quoi lui répondre. Il la prit dans ses bras, lembrassa tendrement (cela faisait
longtemps quil ne lavait plus fait) et lui parla de sa belle voix douce et chaude.
Il lui dit quil laimait toujours autant. Toujours avec autant de passion. Quil
était vraiment désolé pour elle de ne plus pouvoir lui donner autant de plaisir
quavant. Quil savait limmense part quavaient dans sa vie le sexe et lérotisme.
Quelle avait un besoin vital de jouissance sexuelle. Et que cétait normal. Et
quelle ne pouvait pas rester toute sa vie sans faire lamour. Et quil lui fallait
donc un homme dans sa vie. Cet homme ne pouvait plus être lui. Mais, comme il laimait
vraiment, il refusait de tout son être quelle le quitte pour un autre homme.
Il lui suggérait donc rien moins que de prendre un amant (ou même plusieurs amants,
jusquà ce quelle trouve le bon). Mais elle devait lui promette de toujours rester
avec lui et de continuer à laimer comme avant. Farida tomba des nues. Elle le traita
de fou, dimbécile, et de toutes sortes de noms doiseaux. Il nétait absolument pas
question pour elle de prendre un amant. En le voyant préparer toute une série
darguments elle connaissait son homme, et savait quil était capable de convaincre
nimporte qui avec des arguments massues elle se leva et quitta le salon pour aller
se réfugier dans leur chambre. Elle ne voulut plus rien entendre. Elle voulait quil
se taise. Et, bizarrement pour un tel moment, elle voulait quil la baise. Il la
suivit dans la chambre et continua à dérouler son argumentaire, pendant quelle se
bouchait les oreilles pour ne pas entendre.
- Arrête ! Je ne veux plus rien entendre ! Baise-moi plutôt !
Cette dernière phrase avait jailli, sans même quelle y prenne garde. Elle le vit se
figer. Son visage devint subitement sombre et elle vit une larme sortir de son il
droit. Il fit demi-tour et alla se réfugier dans la salle de bain. Consternée, elle le
suivit et lui demanda pardon. Il lui tournait le dos et refusait obstinément de se
retourner. Son instinct lui disait quil était entrain de retenir ses sanglots. De
toute leur vie commune, elle ne lavait encore jamais vu dans un tel état de détresse.
Elle se colla contre son dos et lui murmura pleins de mots doux ; des mots damour qui
sortaient delle en flots continu. Elle voulait quil ne soit plus triste. Elle
accepterait tout ce quil voudra, pourvu quil se retourne et quil lembrasse. Quil
lui pardonne !
/
Et ce fut comme cela que Farida devint la femme fatale quelle avait été avant de
tomber, par hasard, sur moi. Pendant quelques années, elle eut un nombre assez
important damants. Elle mavait déjà avoué, avant quelle ne me raconte son histoire
avec Salah, quelle avait été souvent déçue par les amants quelle avait pris, parce
quelle était en chaleur, et quil lui fallait un homme pour éteindre lincendie qui
lui brûlait le corps et lâme. Le plus souvent, elle avait été déçue, parce quelle
avait toujours pour référence, les capacités sexuelles passées de son mari, sa force,
sa douceur, son imagination débordante et surtout son altruisme en amour. Il lui
fallait dabord satisfaire sa femme, la mener sur les plus hauts sommets du plaisir,
avant de penser à prendre le sien. Or la quasi totalité des hommes quelle avait
rencontré jusque là, étaient souvent des hommes bien montés (elle les choisissait
grands et forts) mais qui au fond nétaient que des bêtes égoïstes, qui se
satisfaisaient de leur seule jouissance.
Elle racontait à chaque fois, dans le détail, ses aventures à son mari. Elle neut pas
beaucoup doccasions de lui raconter une aventure qui lui avait donnée beaucoup de
satisfactions et de bonheur. Peut-être trois ou quatre fois, elle avait rencontré des
hommes qui savaient faire lamour et qui lui ont donné du plaisir autant quils en
avaient pris avec elle. Ceux-là étaient lexception. Et même eux, elles ne les avaient
pas gardés. Elle avait peur quils prennent dans sa vie une place trop importante.
Elle ne voulait pas faire trop de mal à son mari. Pourtant celui-ci ne lui faisait
aucun reproche. Il écoutait attentivement lhistoire quelle lui racontait et quand
elle avait fini, il ouvrait ses bras et la serrait tendrement contre lui. Elle en
était émue, en même temps quelle avait un peu honte de ce quelle avait fait. Elle
était une femme adultère, non encore complètement assumée.
Et puis, jentrai dans sa vie, tel un ouragan. Dès le début, je lui avais plu. Elle ne
savait pas réellement pourquoi elle avait autant flashé sur moi. Elle mavait avoué
avoir ressenti la même chose la première fois quelle avait vu Salah, à la faculté de
droit. Elle disait, quau fur et à mesure que durait notre relation, elle avait trouvé
en moi, un second mari. Un homme, tel quelle en avait toujours rêvé : solide, fort,
viril, altruiste et ayant une conception du sexe et de lérotisme assez proche de la
sienne et de celle de Salah. Dès le début, elle avait dit à son mari, quelle venait
de rencontrer lhomme quil lui fallait. Un homme qui lui donnait un maximum de
plaisir et dont elle était sûre quil ne la décevra jamais. Un homme superbement monté
et dune virilité à toute épreuve. Et surtout un homme qui ne pensait pas quà lui
quand il la baisait. Elle ajoutait, que chaque fois quelle racontait à son mari les
détails de nos ébats de la journée, et parfois de la nuit - parce quil avait accepté
quelle découche pour passer la nuit avec moi elle finissait toujours par lui
demander pardon, honteuse davoir été aussi heureuse, en dehors de lui. Et aussi parce
quelle était elle-même entrain de tomber follement amoureuse de moi. Elle lui disait
quelle maimait, mais quelle continuait toujours de laimer, lui, avec autant de
force quavant.
Salah avait fini par vivre par procuration la vie de sa femme avec moi. Je lui étais
devenu familier ; presque un ami. Il prenait toujours de mes nouvelles et avait suivi
avec autant de tristesse et dabattement que Farida et moi, lépisode du mariage
dImène. Il avait essayé de réconforter sa femme autant que faire se peut, après le
départ dImène dont il savait quelle était la maîtresse de sa femme. Il avait même
assisté de loin à quelques séances de broute-gazon entre les deux femmes. Cétait
comme sil avait toujours été présent avec nous pendant ces années. Farida mavoua,
que son mari avait voulu faire ma connaissance depuis très longtemps déjà, mais
quelle avait trouvé cela malsain. Et elle ne men avait encore jamais parlé. Elle
pensait quavec le temps, il allait changer davis. Ce fut le contraire qui se passa.
Au lieu de changer davis, comme elle le pensait, cela navait fait que raffermir son
envie de me connaître vraiment et
de devenir mon ami !
Farida avait mis beaucoup de temps, mais elle avait fini par comprendre la psychologie
du bonhomme : Salah, sachant que sa femme avait vraiment trouvé la perle rare et
quelle en était tombée amoureuse, se disait quil serait judicieux de faire de moi
son ami, et je devienne ainsi lhôte quasi permanent de leur maison, à Farida et à
lui. Nous serions ainsi plus souvent et plus longtemps avec Farida au lieu de nous
disperser. Elle ajoutait aussi que Salah était peut-être devenu voyeur, pour compenser
son handicap. Il voulait peut-être la voir se faire tirer par moi devant lui et en
tirer du plaisir. Salah ne lui expliqua jamais, pourquoi, il tenait tellement à me
faire venir chez lui. Il se contentait de lui dire quil laimait tellement quil se
sentirait heureux de connaître celui qui lui donnait autant de plaisir et qui la
rendait aussi heureuse. Il voulait par ce geste me remercier.
Jétais loin de partager loptimisme de Farida. Jen étais, dans ma conception
traditionnelle du mariage et des maris, resté aux maris jaloux qui ruminaient leur
vengeance et qui la préparaient patiemment. Aussi large desprit que je fus, il ne
mentrait pas dans la tête quun mari cocu voulait devenir lami de celui qui lui
faisait porter des cornes. Je craignais le pire. Mais à force dinsistance, Farida
finit par me convaincre de venir les rejoindre dans leur maison, le jeudi suivant.
Cétait la veille du week-end et nous pouvions veiller à notre saoul. Et puis, ce
week-end là, nous serions seuls tous les trois, parce quils vivaient pratiquement
seuls, depuis que leur fils, Rayan, avait décroché son diplôme dofficier mécanicien,
après le stage que je lui avais décroché sur un bateau et après quil ait obtenu un
poste permanent sur un bateau du pavillon national. Il vivait la moitié de son temps
en mer.
/
Ce fut le cur battant que ce jeudi là vers dix huit heures, je sonnais à la porte de
la villa quhabitai le couple. Ce fut Salah qui vint mouvrir, un large sourire sur
les lèvres et la main droite tendue pour serrer la mienne. Il avait lair content de
me rencontrer. Cétait un homme de haute taille, un peu maigre et un peu pâle
probablement les effets de ses maladies - les épaules larges, la taille fine, les
hanches étroites et les jambes dune longueur exceptionnelles. Il avait le visage
amaigri, avec des yeux enfoncés dans leurs orbites, légèrement cernés. Une grande
bouche gourmande, entourées de grosses lèvres et une fine moustache noire qui barrait
sa lèvre supérieure. Ses cheveux étaient encore noirs, avec des tempes qui
commençaient à blanchir. Lhomme ne faisait pas son âge soixante ans, maintenant
mais semblait avoir bien vécu.
Sa poignée de main était vraiment chaleureuse. Elle ne démentait pas le sourire quil
avait sur les lèvres. Une vraie poignée de main amicale. Il ny avait chez lui aucune
trace apparente dinimitié. Il me fit entrer dans le couloir en me disant que Farida
était dans la cuisine pour laider à préparer le dîner. Il ajouta que cétait lui le
chef cuisinier. Tout en riant à sa plaisanterie, il me précéda jusque dans la cuisine,
où se trouvait Farida. Elle était entrain dessuyer des verres. Elle me lança un
sourire tellement lumineux, que toutes les craintes qui étaient enfouies en moi, sen
allèrent comme par enchantement. Elle vint vers moi, les bras ouverts, minvitant
ainsi à me blottir contre elle. Je mélançais vers elle, la pris dans mes bras en la
serrant très fort et en la soulevant dune dizaine de centimètres du sol. Javais
presque oublié la présence du mari. Je continuais de la serrer très fort contre moi,
lui faisant même, au passage, craquer quelques côtes. Je ne la lâchai quau bout dun
temps qui me sembla très long pour me mettre à la contempler de plus près.
Elle nétait vêtue que dune djebba, une longue robe dintérieur en coton, de couleur
orange, qui mettait en évidence son corps de femme mûre, aux rondeurs coquines, qui
apparaissaient par transparence à travers le fin tissu. Elle ne portait pas de soutien
gorge : je voyais le contour de ses seins, encore très fermes, que chaque mouvement
quelle faisait plaquait contre le coton de la robe. Elle savait quelle était
bandante à souhait dans son habit dintérieur. Et je ne parle pas de la partie basse
de son corps. De ses hanches, de ses fesses et de ses cuisses qui se dessinaient eux-
aussi par transparence, chaque fois quelle se tenait à contre-jour. Elle ne portait
pas non plus de culotte. Farida sétait habillée de manière à pouvoir être toute nue
en un seul mouvement. Elle sétait préparée pour faire lamour tout de suite. Elle
savait, par expérience, combien javais horreur des habits qui constituaient un
obstacle entre elle et mon impatience à prendre possession de son corps.
Salah, après quelques mots de bienvenue, et après nous avoir servi à lui et à moi
un petit ballon de vin, nous demanda de quitter la cuisine pour le laisser préparer le
repas. Nous nous regardâmes, Farida et moi, un peu gênés - surtout moi - par cette
invitation à aller batifoler dans une chambre ou dans le salon à côté. Et puis dans un
éclat de rire presque hystérique, elle me prit par la main et mentraîna vers le
salon. A partir de ce moment, je ne contrôlai plus rien. Plus rien nexistait plus que
Farida et moi. Plus rien dautre navait dimportance que ce désir qui nous tenaillait
tous les deux et quil fallait satisfaire sans plus tarder. Nous nous abattîmes sur le
grand fauteuil du salon. Je massis sur le bord les pieds posés à palt sur le
carrelage. Elle releva les pans de sa robe et vint sassoir directement sur mes
cuisses les fesses dénudées directement en contact avec le tissu de mon pantalon. Elle
sattaqua immédiatement à ma veste de costume pour me la faire enlever et la jeter au
loin comme un vulgaire chiffon ; puis aux boutons de ma chemise, quelle défit un à un
avec dextérité ; elle mobligea à lever les bras pour môter la chemise et lenvoyer
rejoindre la veste. Je ne portais pas de linge de corps et je restais donc avec le
haut du corps complètement nu.
Farida se mit à me caresser la poitrine et les pectoraux avec sa douceur habituelle.
Elle avait de lélectricité dans les mains. Chacune de ses caresses me procurait une
petite décharge qui allait titiller ma colonne vertébrale et irradiait sur tout mon
corps. Surtout sur mon bas-ventre et sur mon sexe qui commençait à frémir. Elle se mit
à membrasser sur la poitrine et à me lécher les mamelons. Mon sexe qui avait commencé
à frémir se mit carrément à frétiller. Je bandais déjà très fort. Elle mattrapa
soudain par la nuque et entrepris de me donner un furieux baiser dans lequel elle
avait mis tellement de passion quil nous emmena très haut dans le désir et
lexcitation. Nous échangeâmes nos langues et notre salive, passant dune bouche à
lautre, sans quà aucun moment, nous ne reprîmes notre respiration. Ce fut le risque
- réel - d, qui nous fit arrêter le baiser. Nous nous regardâmes dans les
yeux, émerveillés. Comme si cétait la première fois que nous nous embrassions comme
cela. Ce jour là tout avait le goût de la première fois.
Nous recommençâmes à nous embrasser une seconde fois. Un baiser aussi torride et
merveilleux que le premier. Mais il ne nous suffisait plus. Il nous fallait aller plus
loin. Tout en continuant de lembrasser, je me mis à lui remonter le bas de sa robe de
manière à la libérer et à la lui enlever en la faisant passer par-dessus sa tête.
Comme je lavais supputé, la femme ne portait absolument rien sous sa robe. Elle resta
assise sur mes genoux, magnifique dans sa nudité. Ses seins, légèrement alourdis par
les années, avaient gardé leur fermeté dantan. Ils ne pointaient plus vers le ciel
aussi insolemment quils avaient dû le faire, il y a longtemps, mais ils étaient
encore beaux, fermes et doux au toucher. Lenvie irrépressible me prit de les écraser
dans mes mains, pour en tester la fermeté et la résistance. Je me retins pourtant de
le faire, sachant par expérience, quelle avait les seins très sensibles. Ils avaient
toujours constitués chez elle une zone érotogène particulière. Elle naimait pas quon
les maltraite. Elle naimait que les caresses et la manipulation de ses tétons entre
mes doigts.
Ce fut elle qui déclencha les hostilités. Elle se mit à enrouler ses tétons entre les
doigts de ses deux mains et se mit à sauto-caresser. Elle me regardait en souriant
puis me susurra à loreille de prendre la relève. Ce que je fis, en réfrénant lenvie
que javais de lui écraser ses mamelles. Elle ferma les yeux, pour mieux entrer en
elle-même et mieux apprécier les sensations que lui procuraient mes doigts enroulant
ses tétons. Elle avait ouvert la bouche pour laisser passer les petits gémissements de
plaisir quelle poussait. Pendant un long moment je jouais comme cela avec ses
tétons, en la regardant gémir et sourire de plaisir, tout en gardant les yeux fermés.
Je me dis que si je continuais à la caresser ainsi, elle ne tardera pas à avoir un
orgasme. Elle était complètement enfermée dans ses sensations et rien dautre que ce
quelle ressentait navait dexistence. De la salive coulait de la commissure de ses
lèvres, que de temps en temps, elle essayait daspirer pour la remettre dans sa
bouche, sans complètement y réussir. Et puis, elle poussa un long soupir de
jouissance, dont elle essayait datténuer la sonorité, peut-être par rapport à Salah,
toujours enfermé dans la cuisine. Elle ouvrit les yeux pour me regarder et me sourire.
Elle me dit quelle avait joui rien que sous mes caresses sur ses tétons. Et quelle
attendait la suite avec impatience.
- Waqt et-nik-ni ! Waqt et-werri-li qouwat yed el mahraz en-ta3ek ! Werri-li
zebbek ! Khardjouh men essarwal ! (Cest le moment de me baiser ! Le moment de me
montrer la puissance de ton pilon ! Montre-moi ton zob ! Sorts-le du pantalon !)
Elle nattendit pas que jenlève moi-même mon pantalon. Toujours assise sur mes
genoux, elle entreprit de défaire elle-même la boucle de ma ceinture, douvrir le
bouton et de descendre le zip de ma braguette. Elle plongea sa main à lintérieur de
mon boxer et alla sescrimer avec mon manche qui frémissait dimpatience. Je bandais
déjà très fort et avec le contact de sa main, mon sexe, il me semblait quil devenait
encore plus grand et plus dur. Il me faisait même mal. Mais un mal tellement agréable,
que je voulais quil dure longtemps. Cétait compter sans limpatience de Farida. Elle
le voulait immédiatement dans un de ses trous. Et elle me le dit sans détour.
- Dekhelhou-li ! Mnin bghit! Mel goudam, oula melour! (Mets-le moi ! Par où tu
veux ! Par devant ou par derrière !)
Je la fis se lever de dessus mes genoux et lattrapai par la taille pour lobliger à
prendre ma place sur le fauteuil. Je la fis sallonger sur le dos, les cuisses
écartées et les talons posés sur le bord du fauteuil. Ainsi elle offrait tout son
paradis à ma vue. Bien entendu, ce nétait pas la première fois que javais eu sous
les yeux la superbe chatte de ma mie. Mais comme pour toutes les autres choses, sa
chatte me semblait exceptionnelle, comme si je la voyais pour la première fois. Farida
navait jamais été très pudique : elle navait aucune fausse honte à me faire admirer
son intimité. Elle avait ouvert très grand ses cuisses et de ses doigts, elle écartait
ses grandes lèvres pour me montrer lintérieur de sa chatte : ses petites lèvres
palpitantes et ruisselantes de mouille, son petit clitos dodu et ferme qui
apparaissait au dessus de ses petites lèvres, et lentrée sombre de son mystérieux
garage qui attendait impatiemment dêtre occupé.
- Wach testenna ? Dir-li zebek ! Eddini le-sma! 3amar-li souwti ! Edjbedni !
(Quest-ce que tu attends ? Mets-moi ton zob ! Emmène-moi au ciel ! Remplis-moi la
chatte ! Tire-moi !)
Elle parlait fort. Elle navait plus peur que son mari lentende. Elle était
complètement dans son désir et son plaisir. Elle voulait jouir ! Et elle me le criait
! Cétait comme si elle voulait que son mari lentende et quil vienne voir ce qui se
passait dans le salon. Je crois quinconsciemment, elle désirait que je la tire avec
Salah comme spectateur. Elle voulait lui montrer lintensité du plaisir quelle
prenait avec moi. Comme pour le punir de nêtre plus capable, lui, de la satisfaire.
Elle nen avait certainement pas conscience, mais jétais certain, à sa manière
délever la voix en mordonnant de la tirer de plus en plus fort et de commenter les
sensations que lui procuraient mes coups de reins, que ses cris étaient destinés à son
mari resté dans la cuisine.
- Mlih ! Ach-hal mlih zebbek! Yewdja3! Yewdja3 bezzef! Zid nik Farida! Zid
edjbedha bezzour! Zid werrilha qouwet zebbek! (Cest bon! Comme ton zob est bon! Il
fait mal! Il fait très mal ! Continue de niquer Farida ! Continue de la tirer en force
! Continue de lui montrer la puissance de ton zob !)
Et moi, sans rien dire, mais en soufflant comme un phoque, je faisais aller et venir
mon manche dans son vagin, frottant et limant avec force les parois de son tunnel. Et
en y allumant un incendie. Javais oublié jusquà la présence de Salah, qui ne pouvait
pas ne pas entendre sa femme hurler son excitation et le plaisir quelle était entrain
de prendre sous mes coups de boutoir. Je faisais entrer et sortir complètement mon
manche de son vagin, le regardant avec extase prendre possession de lendroit. Il
entrait et sortait avec de plus en plus de puissance et à un rythme de plus en plus
rapide. Jahanais à la manière du bucheron qui sattaquait à un chêne centenaire; où à
la manière de ces tennismen qui poussaient des han déments sur les courts, à chaque
coup ou chaque service. Inconsciemment, je me refusais de dire quoi que ce soit que
son mari eut pu entendre de sa cuisine.
Dhabitude quand nous baisions Farida et moi, jétais aussi volubile quelle et
lâchais autant de mots et phrases crus quelle. Je la traitais de tous les noms
pute, salope, chienne, etc. ce qui augmentait lintensité du plaisir que nous
prenions. Mais ce jour-là, quelque chose mempêchait daller jusque là. Certainement
la présence de son mari, qui peut-être naurait pas apprécié mes qualificatifs
fleuris. Je sentais que mon amante nallait pas tarder à jouir. Elle avait planté ses
ongles dans la chair dans mon dos et tirait sur ses bras de plus en plus fort. Elle
avait la respiration qui devenait haletante. Le sang quittait son visage qui devenait
de plus en plus pâle et de plus en plus figé. Cest à ce moment là quelle se mit à
appeler son mari pour quil vienne la regarder mourir de plaisir. Les phrases et mots
lui échappaient. Cétait comme si elle était absolument incapable de retenir ses
pensées.
- Salah ! Ya tehhan ! Arouah et-chouff martek ! I nikha çahbek! Yedjbedha
bezzebou kbir ou khchin! Zebbou, zeb en-ta3 hmar! Arouah et-chouf Farida li ta3tilou
souwatha ! Ou ta3tilou ga3rha em-ba3ed! Arouah ettchoufouh kiffach i-nik martek !
Kiffacch ya3ttilha haqha ! Arouaaaaaaaaaaaah! (Salah! Espèce de cocu! Viens voir ta
femme! Elle se fait tirer par ton ami ! Il la tire avec son zob grand et gros! Son zob
est un zob dâne ! Viens voir Farida qui lui offre sa chatte ! Et qui après, lui
offrira son cul ! Viens voir comment il nique ta femme ! Comment il lui donne son
compte ! Vieeeeeeeeeeeens !
Lorgasme dévala en elle, avec une telle intensité quelle faillit . Elle
avait la bouche grande ouverte, cherchant désespérément loxygène qui lui permettrait
de ne pas mourir asphyxiée. Les mots mourraient sur ses lèvres avant quelle ne puisse
les prononcer. Tout ce qui sortait de sa bouche, cétaient maintenant un sifflement
aigu et saccadé. Et puis elle tomba dans les pommes. Cétait du moins ce quil me
semblait. Ma mie sétait évanouie ! Non elle était seulement dans sa jouissance
paroxysmique et entrait en elle pour ne pas en rater la plus petite parcelle. Ses
ongles étaient restés plantés profondément dans mon dos, mais ses bras avaient perdu
tout leur tonus. Tous les muscles de son corps sétaient relâchés. Un moment, javais
létrange impression que je continuais de pilonner la chatte dune femme inconsciente.
Cela ne poussa pas pourtant à arrêter les va-et-vient de mon sexe, qui avait gardé la
forme olympique, dans son vagin rempli de cyprine. Je continuais à la tirer, mais avec
moins de force que tout à lheure, juste pour attendre quelle reprenne ses esprits et
que son désir se réveille. Et puis je sentis ses ongles qui recommençaient à
senfoncer dans ma chair et son corps se remit à frémir. Elle ouvrit les yeux pour me
regarder et madressa un sourire lumineux qui était pour moi, un ordre à recommencer
de pilonner sa chatte. Elle essaya de me dire quelque chose, mais aucun son ne sortait
de sa bouche. Je navais pas besoin dentendre ce quelle voulait me dire, tout son
corps était entrain de me le crier : Zid nik-ni ! Zid edjbedni bezzour ! Zid tela3ni
le-sma ! (Continue de me niquer ! Continue de me tirer en force ! Continue de
memmener au ciel !)
Et je me remis à la tirer avec force et brutalité. Mon manche occupait tout lespace
de son tunnel chaud, et visqueux. A chaque aller-retour, il provoquait, en traversant
la masse de cyprine quelle avait produite au cours de son orgasme précédent et
quelle continuait de produire en quantité, des clapotis de plus en plus sonores. Le
jus coulait de sa chatte, entrainé par le retour vers la sortie de mon manche et
dégoulinait vers son anus pour ensuite, sétaler sur le carrelage sous le fauteuil.
Elle sétait remise à gémir et à siffler de plaisir ; Elle ne parlait plus, nappelait
plus son mari. Elle jouissait sans rien dire. Seulement en gémissant. Et puis, une
fois encore, elle poussa un long râle rauque et se remit à décharger, en secrétant
encore une forte quantité de jus, qui suivit le même chemin de son anus et du
carrelage. Et moi, qui continuais imperturbablement de la tirer en force, je sentais
arriver une superbe jouissance ! Jaccélérai le mouvement de va-et-vient dans le
bruyant clapotis que faisait mon engin dans ce vagin inondé, et en poussant un long
rugissement de lion affamé, je lâchai au fond de son vagin, presque en continu, un
long jet de sperme épais, visqueux et brûlant. Il ressortait pompé par le large gland
de mon manche et allait rejoindre sur le carrelage tout le jus que le vagin avait
sécrété.
Je continuais un long moment à aller et venir dans le tunnel de Farida, qui avait
replongé dans un état de semi inconscience. Elle avait un sourire béat posé sur les
lèvres et ses yeux, à demi ouverts, contenaient tout le bonheur du monde. Elle était
transformée en chiffe molle, tant tous ses muscles étaient relâchés et avaient perdu
tout leur tonus, mais tout en elle indiquait le bonheur. Le bonheur davoir pris, avec
moi, tout le plaisir quelle attendait. Elle mit plus de temps que moi à reprendre ses
esprits. Javais toujours le manche, encore en forme, planté en elle et je bougeais
doucement pour le maintenir en érection. Je ne voulais pas reprendre le pilonnage du
vagin de ma mie elle semblait morte de fatigue et il lui fallait beaucoup de temps
pour être en mesure de reprendre nos ébats mais jaimais beaucoup cette sensation
dérection dans ce milieux si chaud et si humide. Cela avait le don de mapaiser.
Quand elle reprit totalement ses esprits, elle me repoussa, pour que je sorte dentre
ses cuisses, toujours relevées. Elle mindiqua de sa main de venir massoir à côté
delle, pendant quelle reposait ses pieds sur le carrelage. Elle avait les muscles
des jambes complètement ankylosés par les efforts continus quelle avait dû fournir
pour tenir la position. Elle mendia un baiser que je mempressais de lui donner. Et
puis, je la vis se raidir et il me sembla quelle avait subitement peur. Je me
retournais pour voir ce quelle était entrain de regarder. Salah était entré dans le
salon et avançait vers nous. Farida le regardait avancer avec angoisse. Une angoisse
visible. Cétait comme si elle avait peur de voir son mari nous sauter dessus pour
nous punir de ce que nous avions fait. Et puis, je vis son visage silluminer et un
sourire éclatant se poser sur ses lèvres.
Salah lui souriait. Il ny avait aucune trace de colère sur son visage. Arrivé à
hauteur du fauteuil, il sarrêta devant Farida, prit son visage entre ses mains et
lembrassa tendrement. Il ne dit rien, mais semblait heureux. Heureux du bonheur de sa
femme. Il se mit à genoux devant elle toujours nue et lenlaça en lembrassant sur
le creux de son épaule. Je la vis frémir sous le baiser et saisir tendrement la tête
de son mari quelle se mit à caresser. Cela dura un moment. Jétais un peu gêné par la
tournure que prenait les choses, et aussi parce que jétais à moitié nu, le pantalon
abaissé sur les cheville et le manche à lair libre. Salah mit fin à la minute de
tendresse et sadressa à nous en nous disant que le dîner était prêt et que lon
devait aller prendre notre douche, pour ensuite passer à table. Il me regardait avec
son air toujours aussi amical et me souriait ; certainement pour me mettre à laise.
Je lui étais très reconnaissant. Nous nous levâmes Farida et moi moi remontant
fébrilement mon pantalon et elle toujours aussi à laise dans sa nudité - et nous nous
dirigeâmes vers la salle de bain.
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